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utilisateurs:lildadou:cryptsetup [Le 24/01/2011, 10:23]
rmy Ajout note de relecture
— (Version actuelle)
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-{{tag>​dapper edgy maverick sécurité}} 
-====== Volume chiffré avec cryptsetup ====== 
-Afin de protéger au mieux vos données personnelles,​ il peut vous être nécessaire de chiffrer vos données. Depuis Dapper, Ubuntu propose en standard les outils pour y parvenir. Cryptsetup propose de créer un conteneur chiffré pour accueillir votre [[:​systeme_de_fichiers|système de fichier]]. Comme pour le plus connu [[:​truecrypt|Truecrypt]],​ la nature de ce conteneur peut être un fichier régulier ou un volume (une [[http://​fr.wikipedia.org/​wiki/​Partition_de_disque_dur|partition]],​ un disque-dur, un volume logique [[:​lvm|LVM]],​ ...). 
-<​note>​Le conteneur créé avec cryptsetup peut être aussi autre chose qu'un système de fichier. C'est juste une "​couche"​ structurelle,​ et l'on peut aussi l'​utiliser dans un LVM, ou autre… Je ne sais pas si je suis bien clair, mais suivant l'​usage,​ le chiffrage peut se faire en amont ou en aval…</​note>​ 
- 
-===== Pré-requis ===== 
-  * Disposer d'un volume ou de place sur votre système de fichier 
-  * [[:​tutoriel:​comment_installer_un_paquet|Avoir installé cryptsetup]] 
-  * Disposer de ressources calculatoires suffisantes. Même si le coût est négligeable,​ celui-ci peut avoir un impact important sur de petits systèmes. Un NAS animé par un ARM 266MHz délivra par exemple 2,66Mio/s [[http://​www.saout.de/​pipermail/​dm-crypt/​2009-August/​000033.html|(en) source]] 
- 
-===== Opérations de base ===== 
-Cryptsetup permet des usages très avancés mais avant voyons comment créer un conteneur et le [[tutoriel:​comment_ajouter_un_disque_dur#​connecter_logiquement_le_disque_dur|monter]]. 
- 
-==== Préparer le support ==== 
-  - Avant de commencer, demandez-vous quel espace vous aller utiliser pour héberger votre conteneur, fichier ou volume? Si vous le pouvez, opter pour l'​utilisation d'un volume plutôt qu'un fichier (lors d'une nouvelle installation ou pour un nouveau disque dur). 
-  - Ensuite, pour des raisons de sécurité nous allons devoir //​obfusquer//​ cryptographiquement votre futur conteneur. 
- 
-=== Fichier de conteneur === 
-Si vous avez opté pour l'​option du conteneur embarqué dans un fichier, commencez par créer un fichier vide (10Mio dans cet exemple) : 
-<​code>​dd if=/​dev/​zero bs=1M count=10 of=/​chemin/​du/​fichier</​code>​ 
- 
-Pour transformer le fichier en volume (**sur Dapper**, remplacez /dev/loop0 par /​dev/​loop/​0) : 
-<​code>​losetup /​dev/​loop0 ​ big</​code>​ 
- 
-Pour déconnecter le volume du fichier (**sur Dapper**, remplacez /dev/loop0 par /​dev/​loop/​0) : 
-<​code>​losetup -d /​dev/​loop0</​code>​ 
- 
-<​note>​Note de relecture :​ Il faut préciser peut-être que la taille du fichier doit être choisie en fonction de l'​usage,​ car son agrandissement sera possible mais délicat ensuite. Je pense qu'il faut aussi être plus clair sur le choix du conteneur, certains vont s'y perdre et ne pas comprendre que certaines opérations ne les concerne pas, par exemple dans la partie nettoyage du support, mettre deux lignes : "cas du conteneur fichier / cas de conteneur volume"​ et ajouter que dans la suite de la page cette valeur sera remplacée par "/​dev/​volume_luks",​ comme ça tu simplifie un peu parce que le passage de "​volume à nettoyer"​ à "​volume à chiffrer"​ risque de perdre encore quelques utilisateurs. Enfin, préciser qu'il ne faut pas déconnecter le loopdevice avant le nettoyage, que la commande n'est donnée que pour info pour l'​instant.</​note>​ 
- 
-=== Nettoyage du support === 
-<note warning>​Toutes les données sur le volume seront supprimées et impossible à récupérer (même avec un logiciel de récupération).</​note>​ 
-Le nettoyage vise à remplir le contenu de données aléatoires. Cela permet d'​éviter de fournir à un attaquant des informations sur la position des données chiffrées. N correspond au nombre de passes de nettoyage. Adaptez cette valeur en fonction du degré de confidentialité des données présentes en clair sur le support. 1 est déjà une (très) bonne valeur. 
-<​code>​shred --iterations=N --verbose /​dev/​volume/​a/​nettoyer</​code>​ 
- 
-==== Initialiser le conteneur ==== 
-  * Le chiffrement conseillé est [[http://​fr.wikipedia.org/​wiki/​Serpent_%28cryptographie%29|Serpent]]. Il offre un niveau de protection supérieur au [[http://​fr.wikipedia.org/​wiki/​Rijndael|Rijndael]] (dont la version bridée, l'​[[http://​fr.wikipedia.org/​wiki/​Advanced_Encryption_Standard_process|AES]],​ est d'​avantage connue) et semble plus rapide que ce dernier sur les système 64bits [[http://​www.saout.de/​pipermail/​dm-crypt/​2009-August/​000046.html|source (à vérifier)]]. Utilisez l'AES sur des systèmes peu véloces. 
-  * Le [[http://​fr.wikipedia.org/​wiki/​Mode_d%27op%C3%A9ration_%28cryptographie%29|mode d'​opération]] que nous allons utiliser est [[http://​en.wikipedia.org/​wiki/​Disk_encryption_theory#​XTS|XTS (en)]], plus adapté au chiffrement de disque. 
-  * Nous n'​utiliserons pas d'​[[http://​en.wikipedia.org/​wiki/​Disk_encryption_theory#​ESSIV|ESSIV (en)]] car [[http://​en.wikipedia.org/​wiki/​Disk_encryption_theory#​XTS|XTS (en)]] embarque son propre mécanisme pour choisir son [[http://​fr.wikipedia.org/​wiki/​Vecteur_d%27initialisation|vecteur d'​initialisation]] (IV). Ajouter l'​[[http://​en.wikipedia.org/​wiki/​Disk_encryption_theory#​ESSIV|ESSIV (en)]] apporterai un gain négligeable de protection comparé à son impact sur les performances [[http://​seclists.org/​basics/​2009/​May/​253|source]] [[http://​code.google.com/​p/​cryptsetup/​wiki/​FrequentlyAskedQuestions#​5._Security_Aspects|source officielle]]. Nous utiliserons du plain64 pour nos IV parce qu'en fonction de la taille de vos disques et de la taille des blocs, l'​utilisation du plain(32bits) peut introduire une faille de sécurité du à la répétition des IV. 
-  * Pour les containers [[http://​www.k-tux.com/​luks-quelques-grammes-de-paranoia-pour-des-donnees-bien-protegees|LUKS]] sur un volume RAID, je vous conseille d'​utiliser l'​option //​align-payload//​ qui permet de modifier la taille des blocs logiques du container. Par défaut cette valeur est de 8 (secteurs x 512o = 4Ko) alors pensez à adapter cette valeur à la taille du chunk de vos RAIDs pour que la taille de vos blocs [[http://​www.k-tux.com/​luks-quelques-grammes-de-paranoia-pour-des-donnees-bien-protegees|LUKS]] soit des multiples de la taille de vos chunck RAID. N'​exagérez pas non plus sur la taille de vos blocs [[http://​www.k-tux.com/​luks-quelques-grammes-de-paranoia-pour-des-donnees-bien-protegees|LUKS]] : plus vous augmentez la taille des blocs plus le [[http://​en.wikipedia.org/​wiki/​Disk_encryption_theory#​XTS|XTS (en)]] devient vulnérable car vous empêchez l'​utilisation d'un nouveau IV. Le [[http://​fr.wikipedia.org/​wiki/​National_Institute_of_Standards_and_Technology|NIST]] recommande des blocs d'une taille inférieure à 16Mio pour un chiffrement AES [[http://​csrc.nist.gov/​publications/​nistpubs/​800-38E/​nist-sp-800-38E.pdf|source (en)]]. 
- 
-<​code>​cryptsetup luksFormat --cipher=serpent-xts-plain64 --hash=sha256 --key-size=512 /​dev/​volume/​a/​securiser</​code>​ 
- 
-Le conteneur chiffré de manière standard va stocker la clef de chiffrage maître qui servira à ouvrir votre volume sécurisé. Il est possible d'​ajouter jusqu'​à 8 clefs supplémentaires dans des "​slots",​ qui déverrouillent l'​accès à la clef maître. Vous pouvez ainsi avec cette méthode avoir plusieurs utilisateurs qui vont chacun ouvrir le conteneur chiffré avec leur clef, et il vous sera possible de révoquer les clés éventuellement compromises. 
- 
-Pour ajouter une clé d'​accès au conteneur chiffré précédent : 
-<​code>​sudo cryptsetup luksAddKey /​dev/​volume/​a/​securiser</​code>​ 
-Pour voir l'​état du conteneur chiffré et les "​slots"​ utilisés : 
-<​code>​sudo cryptsetup luksDump /​dev/​volume/​a/​securiser</​code>​ 
-Pour révoquer une clef contenue dans un "​slot"​ : 
-<​code>​sudo cryptsetup luksKillSlot /​dev/​volume/​a/​securiser <​numero_de_slot></​code>​ 
- 
-<​note>​Relecture :​ Il y a beaucoup d'​infos ici. Un débat récent sur la ML montre une question à ce sujet : cours en ligne ou tutoriel ?​ Si c'est du tuto, il y a trop d'​info. Si c'est du cours en ligne, la doc ubuntu n'a pas vocation a accueillir des cours qui ne concernent pas spécifiquement ubuntu. Cela fait débat (je te donnerai mon avis perso sur la ML ou par mail pour ne pas troller), mais pour ce paragraphe, je te conseille de mettre toute la première partie, très dense en informations,​ dans une note explicative après les commandes. Il faudrait par contre donner un peu plus de concret : comment trouver les valeurs à passer à --cipher si on ne veut pas du serpent, donner un exemple d'​usage de align-payload… Enfin, tu ne précise pas ce qui se passe lors de l'​initialisation. Je me mets à la place d'un utilisateur qui suit tes conseils :​ OK il veut chiffre son volume complet, il choisit /dev/sda2, son /home séparé. Il a bien lu la note concernant le nettoyage, donc il ne shred pas car il a des données. Hop, il arrive à l'​initialisation,​ que se passe-t-il ?​… (Bon OK, cryptsetup va le prévenir, mais quand même…)</​note>​ 
- 
-==== (Dé-)verrouiller le conteneur ==== 
-Pour déverrouiller votre volume ; le volume déverrouillé sera dans /​dev/​mapper/​nom_du_volume_deverrouille : 
-<​code>​cryptsetup luksOpen /​dev/​volume/​securise nom_du_volume_deverrouille</​code>​ 
- 
-Pour verrouiller de nouveau le volume : 
-<​code>​cryptsetup luksClose nom_du_volume_deverrouille</​code>​ 
-<​note>​Je chipotte, mais tu peux préciser ici comment doit se faire le choix du "​nom_du_volume_déverouillé"​. Comme c'est la première fois qu'on le rencontre dans ton tuto, peut-être est-il utilse de dire si il y a des impératifs… Perso la première fois, j'ai cherché longtemps à quoi ça correspondait. Enfin, puisque ton tuto prend fin sur la partie "​standard"​ de cryptsetup, il manque à mon avis une précision importante :​ dire que le volume accessible par /dev/maper/ sera le contenu "​déchiffré",​ utilisable, formatable, montable, LVMisable etc… comme n'​importe quel autre blocdevice. ​ </​note>​ 
- 
-===== Aller plus loin ===== 
-==== Monter un volume chiffré au démarrage ==== 
-Depuis **Dapper**, Ubuntu intègre la gestion des volumes chiffrée LUKS en standard, ce qui permet de gérer de manière automatique le montage et le démontage de vos volumes (partitions) sécurisées. La configuration des paramètres du volume chiffré est dans le fichier **/​etc/​crypttab** et le montage du volume est de manière classique dans **/​etc/​fstab**. Vous pouvez trouver le UUID de votre partition chiffrée avec la commande **blkid**. 
- 
-<file - /​etc/​crypttab>​ 
-# <target name>​ <​source device>​ <​key file>​ <​options>​ 
-nom_du_volume_deverrouille UUID=uuid-du-volume-securise none luks 
-</​file>​ 
-<file - /​etc/​fstab>​ 
-# /etc/fstab: static file system information. 
-# 
-# <file system>​ <​mount point>​ <​type>​ <​options>​ <​dump>​ <​pass>​ 
-/​dev/​mapper/​nom_du_volume_deverrouille /​point/​de/​montage ext4 defaults 0 1 
-</​file>​ 
- 
-==== Démarrer un système entièrement chiffré ==== 
-Si vous voulez installer Ubuntu sur un disque chiffré, quelques manipulations supplémentaire à la partie précédente sont necessaires. 
-Il faut demander d'​ajouter des modules à l'​initramfs et le configurer pour nous demander de saisir un mot de passe et de déverrouiller le disque avant de lancer //init//. Pour cela nous allons ajouter un hooker pour y saisir notre mot de passe et un script de génération de configuration (pour dire ce qu'on déverrouille) à la configuration du générateur de l'​initram-fs. 
- 
-Commencez par vous [[:​chroot|chrooter]] dans votre d'​installation :  
-<​code>​ 
-mount /​dev/​volume/​dinstallation /target 
-mount --bind /dev /target/dev 
-mount -t proc /proc /​target/​proc 
-mount -t sysfs /sys /target/sys 
-chroot /target/ 
-</​code>​ 
- 
-Ajoutez les modules : 
-<file text /​etc/​initramfs-tools/​modules>​ 
-dm-crypt 
-dm-mod 
-serpent 
-sha256 
-xts 
-sd_mod 
-blkcipher 
-</​file>​ 
- 
-Ajoutez les scripts : 
-<​code>​ 
-ln --symbolic /​usr/​share/​initramfs-tools/​hooks/​cryptroot /​etc/​initramfs-tools/​hooks/​ 
-ln --symbolic /​usr/​share/​initramfs-tools/​scripts/​local-top/​cryptroot /​etc/​initramfs-tools/​scripts/​local-top/​ 
-touch /​etc/​initramfs-tools/​conf.d/​cryptroot 
-</​code>​ 
-Le script de génération a quelques défauts : 
-  - Il n'​écrit pas la configuration si le fichier cryptroot n'est pas présent (d'où le [[:​touch|touch]]). 
-  - A chaque update-initramfs,​ il dupplique les entrées de configuration ; c'est pas très propre. 
- 
-Maintenant qu'on a bien détaillé au système la procédure de démarrage, on va appliquer nos modifications : 
-<​code>​update-initramfs -k all -c</​code>​ 
- 
-<​note>​Qu'​en est-il de grub et de ta partition /boot ? Es-tu sur que cela suffise à booter sur un système entièrement chiffré ?​ Ne faut-il pas soit sortir /boot de la partition chiffrée, soit passer des options particulières à grub pour qu'il puisse gérer le chiffrage en amont ? Dans tous les cas de figure, après l'​update-initramfs,​ ne faut-il pas updater aussi grub ? Enfin, je ne trouve pas cette partie très explicite concernant le chroot, et pas très propre concernant sa sortie… (du chroot)</​note>​ 
- 
-==== Ouverture automatique du conteneur chiffré au démarrage à l'aide d'un support amovible ==== 
-On peut grâce à LUKS monter automatiquement les partitions chiffrées au démarrage sans mots de passe à taper. Ceci est possible par l'​intermédiaire d'une clé USB ou d'une carte SD ou MS : [[http://​petaramesh.org/​post/​2007/​11/​29/​Une-cle-de-contact-pour-votre-portable-chiffre]] FIXME 
- 
-Suivre la procédure indiquée plus haut, mais modifier le fichier **/​etc/​crypttab** : 
-<​code>​ 
-# <target name> <source device> <key file> ​         <​options>​ 
-  home          /​dev/​hda7 ​      /​dev/​sda:/​keyfile:​1 luks,​keyscript=/​lib/​cryptsetup/​scripts/​passdev 
-  home          /​dev/​hda7 ​      ​none ​               luks 
-</​code>​ 
- 
-De cette manière, le système va tenter de déchiffrer la partition /dev/hda7 au moyen du fichier clé "​keyfile"​ se trouvant sur le périphérique /dev/sda (en FAT par exemple). Le "​1"​ représente le temps d'​attente avant de demander le mot de passe si le fichier clé n'est pas trouvé. 
- 
-<​note>​Le lien petaramesh est mort… et cela nécessite mise à jour : les device en /dev/hda c'est un peu obsolète. Je n'ai pas essayé, es-tu sûr que pour la carte c'est /dev/sda (le device), et non /dev/sda1 (la partition) ?​ Enfin, je pense que l'on peut adapter avec les UUID… et "​1"​ représente le temps d'​attente avant de passer à la ligne suivante, pour être plus précis (on peut donc envisager plusieurs supports à mon avis…)</​note>​ 
- 
-==== Ouverture et montage automatique de la partition chiffrée à l'​ouverture de session, sans support amovible ni pass-phrase ==== 
- 
-<​note>​Relecture :​ cette partie, beaucoup trop longue, fait doublon pour toute la partie tutoriel cryptsetup. Il faut synthétiser. Par contre certaines parties du tuto me paraissent plus claires ici pour un débutant que dans le tien… à adapter… Bref, ne conserver que la partie spécifique à PAM. Virer aussi la "​Remarque"​ concernant 10.04 en bas, et clarifier le point "​inutile depuis Jaunty"</​note>​ 
- 
- 
-Les techniques exposées plus haut offrent un haut niveau de sécurité pour peu que la phrase-pass de LUKS ait été bien choisie. Cependant, elles sont également assez lourdes, dans la mesure où elles nécessitent que l'​utilisateur rentrent à chaque démarrage sa pass-phrase (ou qu'il porte sur lui en permanence le support amovible permettant l'​ouverture du conteneur chiffré). 
-La méthode proposée ici va permettre d'​ouvrir automatiquement le conteneur chiffré et de monter la partition chiffrée au démarrage de la session, sans que la pass-phrase ne soit saisie. La partition chiffrée n'est donc plus protégée que par le mot de passe d'​ouverture de session. 
- 
-__La pass-phrase de la partition chiffrée et le mot de passe associé au compte doivent être les mêmes__ (PAM ne fait que "​passer"​ le mot de passe de session pour le montage de la partition), cela a donc des implications lorsque le mot de passe de l'​utilisateur doit être changé : il faut au préalable rajouter une pass-phrase (identique au nouveau mot de passe) dans un nouveau "​slot"​ et une fois que cela est validé, supprimer l'​ancienne passphrase. 
- 
-Le niveau de sécurité est donc plus bas, mais le chiffrement devient parfaitement transparent pour l'​utilisateur. Cette solution convient donc bien si vous souhaitez simplement protéger vos données personnelles en cas de vol de votre machine par un quidam quelconque, mais peut-être pas si vous avez des documents vraiment confidentiels à protéger. 
- 
-Nous allons utiliser PAM, utilitaire habituellement utilisé pour le montage automatique de partitions sur des postes multi-utilisateurs. 
- 
-La situation est la suivante: la partition /dev/sda2 est notre partition chiffrée. Elle doit être montée automatiquement au point /​mnt/​cryptodisk. 
-Les opérations suivantes ont donc été effectuées au préalable: 
- 
-<​code>​ 
-#Création du containeur chiffré. Attention, la partition ne doit pas être montée. De plus, toute donnée présente sur cette partition sera perdue: 
-sudo cryptsetup luksFormat /dev/sda2 
- 
-#Ouverture du conteneur nouvellement créé, à qui on donne le nom de "​cryptodisk":​ 
-sudo cryptsetup luksOpen /dev/sda2 cryptodisk 
- 
-#Création du système de fichier ext3 sur cette partition chiffrée: 
-sudo mkfs.ext3 /​dev/​mapper/​cryptodisk 
- 
-#Création du point de montage: 
-sudo mkdir /​mnt/​cryptodisk 
- 
-#​Définition du point de montage: Dans le fichier /etc/fstab, notez l'​option 
-#"​noauto"​ qui permet de faire apparaître la partition dans le fichier fstab 
-#sans pour autant la monter automatiquement au démarrage 
-/​dev/​mapper/​cryptodisk /​mnt/​cryptodisk ​          ​ext3 ​   defaults,​noauto ​       0       0 
- 
-#Et on s'​arrête là. Ne RIEN ajouter dans le fichier /​etc/​cryptab</​code>​ 
- 
-Notre partition chiffrée est à présent créée, formatée, et un point de montage a été défini. Il ne reste plus qu'à indiquer à PAM de la monter automatiquement à chaque ouverture de session (sans demande de la pass-phrase donc). 
- 
-<​code>​ 
-#​Installation de la librairie: 
-sudo apt-get install libpam-mount</​code>​ 
-Indication à PAM de la partition à monter : éditer le fichier /​etc/​security/​pam_mount.conf.xml. Au début du fichier, après la première balise <​pam-mount>,​ ajouter la ligne suivante: 
-<​code>​ 
-<volume user="​*"​ mountpoint="/​mnt/​cryptodisk"​ path="/​dev/​sda2"​ fstype="​crypt"​ /> 
-</​code>​ 
-La partition /dev/sda2 de type "​crypt"​ (partition chiffrée) sera montée à l'​ouverture de session sans demande de la phrase-pass sur le point de montage /​mnt/​cryptodisk,​ et ce quelque soit l'​utilisateur qui se connecte. 
- 
-Et pour finir, il suffit d'​indiquer à gdm (dans le cas de Gnome) ou kdm (pour KDE) d'​appeler PAM. 
-Ouvrir ainsi dans le cas de Gnome le fichier /​etc/​pam.d/​gdm,​ et ajouter à la fin de ce fichier la ligne 
-<​code>​@include common-pammount</​code>​ 
- 
-**Remarque : ceci n'est plus utile depuis Jauty.** 
- 
-Et voilà! Il ne vous reste plus qu'à redémarrer votre machine, et à l'​ouverture de session la partition chiffrée sera ouverte et montée automatiquement,​ sans que la pass-phrase ne vous soit demandée. Bien entendu, si vous avez au préalable désactivé l'​authentification pour l'​ouverture de la session, cela ne sert pas à grand chose d'​avoir une partition chiffrée (car alors l'​authentification étant désactivée,​ la session est ouverte automatiquement à chaque démarrage et la partition chiffrée est également ouverte et montée automatiquement et sans pass-phrase à chaque démarrage). 
- 
-Remarque: méthode testée et approuvée sous ubuntu 10.04 
- 
- 
-==== Réglage de la priorité d'​exécution ==== 
-Par défaut le niveau de priorité du démon de chiffrage est trop élevé et peu induire des ralentissements gênants. Vous pouvez modifier cette priorité à l'aide de la commande **renice** : 
- 
-<​code>​ sudo renice 10 `pgrep kcryptd` </​code>​ 
- 
-Pour exécuter cette commande à chaque démarrage, il faut la placer dans le fichier **/​etc/​rc.local** avant la ligne **exit 0** sans sudo car c'est le système avec les droits administrateur qui l'​exécutera. 
- 
-<​code>​ 
-#!/bin/sh -e 
-# 
-renice 10 `pgrep kcryptd` 
-exit 0 
-</​code>​ 
- 
-<​note>​Relecture :​ paragraphe complètement abscon et déroutant qui n'est pas assez explicite. À préciser, d'​autant que l'on passe de notions associées au démarrage et/ou montage automatique,​ à un chapitre plus point sur l'​usage au quotidien</​note>​ 
- 
-==== Spécificité Edgy ==== 
-Le fait de chiffrer votre dossier /home (par exemple) nécessite de taper la clef d'​ouverture du volume chiffré lors de la séquence de démarrage de l'​ordinateur,​ mais sous Edgy le système de boot n'est plus séquentiel comme sur Dapper, ce qui entraîne pour l'​heure que le lancement de Xorg (le serveur graphique) n'​attendra pas que vous ayez tapé votre clef d'​ouverture du volume. 
- 
-Une des solutions pour l'​heure est d'​installer **sysvinit** avec [[Synaptic]] au lieu d'​Upstart (le nouveau système de démarrage, intégré dans Edgy). 
- 
- 
-<​note>​Depuis le début du tuto, Il y a des mentions pour Dapper. Dapper-server est maintenue jusqu'​en avril 2011 (bientôt, quoi…) par contre, Edgy, on a plus de raison d'en entendre parler depuis 2008, ce n'est pas une LTS. Je pense qu'il faut virer ce paragraphe qui apporte en plus de la confusion inutile.</​note>​ 
- 
-===== Sous Windows ===== 
- 
-Grâce au logiciel [[http://​www.freeotfe.org/​|FreeOTFE]],​ il est possible de monter de façon non permanente une partition luks encryptée par Cryptsetup sous Linux à partir de votre système Windows. 
- 
-Pour monter et utiliser le même type de partition que celle décrite dans ce wiki, voici les étapes : 
- 
-  - Télécharger FreeOTFE [[http://​www.freeotfe.org/​download.html|ici]] 
-  - Extraire les fichiers de l'​archive dans un dossier et ouvrir FreeOTFE.exe 
-  - Lorsqu'​on vous demande si vous voulez démarrer FreeOTFE en portable mode, dites oui. Si vous voulez utiliser FreeOTFE régulièrement afin de monter des volumes cryptés sous Windows, vous pouvez cliquer sur non et activer de façon permanente tous les pilotes de cryptage un par un. 
-  - Cliquez ensuite sur File / Linux volume / Mount partition 
-  - Choisissez la partition qui est encryptée sur votre disque dur 
-  - Dans la grande case, entrez votre clé secrète, puis cliquez sur Ok 
-  - Si vous avez choisi la bonne partition et la bonne clé, le programme détectera l'​encryptage correspondant et vous offrira une liste des pilotes pouvant monter le volume. Faites votre choix. 
-  - Si tout s'est bien passé, vous avez un nouveau lecteur dans votre poste de travail ! 
- 
-<note important>​Ce volume ne survivra pas à un redémarrage,​ il faudra tout reprendre de zéro à chaque fois. 
-Si vous fermez FreeOTFE alors qu'il est en mode portable, vous devez lui spécifier de ne pas désactiver les pilotes d'​encryptage afin de ne pas perdre l'​usage de votre partition. ​ 
-Avant de fermer votre ordinateur, il est recommandé de démonter la partition à l'aide de FreeOTFE et de lui permettre de désactiver tous les pilotes à sa fermeture. 
-Si votre système de fichier est ext2 ou ext3, Windows ne sera pas capable de lire le contenu de votre partition, sauf si vous installez le [[http://​www.fs-driver.org/​|Ext2 IFS For Windows]]. Attention toutefois, ce pilote pour Windows ne prend pas en charge les droits d'​accès et la journalisation. Pour du partage entre Windows et Linux, le Fat32 est plus conseillée.</​note>​ 
- 
-===== Référence ===== 
- 
-Une bonne référence : [[https://​wiki.ubuntu.com/​EncryptedFilesystemHowto]] 
  
  • utilisateurs/lildadou/cryptsetup.1295861021.txt.gz
  • Dernière modification: Le 18/04/2011, 14:43
  • (modification externe)