Différences

Ci-dessous, les différences entre deux révisions de la page.

--- uuid_et_label [Le 15/10/2016, 22:38]
176.147.63.19 [Les Étiquettes, c'est mieux non ?]
+++ uuid_et_label [Le 11/09/2022, 11:41] (Version actuelle)
moths-art Suppression des espaces en fin de ligne (détecté et corrigé via le bot wiki-corrector (https://forum.ubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=2067892)
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 Un UUID est de la forme : ''1124d9e8-6266-4bcf-8035-37a02ba75c69''.
+Il est à noter que l'UUID d'une partition est stockée dans le système de fichier. Une partition vierge (non formatée) ne peut donc avoir d'UUID et une partition clonée a le même UUID que l'originale. On peut ajouter que ceci est vrai même avec un partitionnement [[:gpt]]. Bien que GPT définisse un UUID qui est stocké dans la table de partition, ce n'est pas ce dernier qui est utilisé par linux pour identifier les partitions.
 ===== À quoi va me servir l'UUID ? =====
 Les UUIDs se retrouvent notamment dans deux fichiers de configuration :
   * Le fichier de configuration de [[:grub-pc|GRUB]], le chargeur de démarrage (''/etc/default/grub'')
   * Le fichier récapitulant les partitions à monter au démarrage : ''[[:mount_fstab|/etc/fstab]]''
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 ==== Graphiquement ====
-  * [[:tutoriel:comment_installer_un_paquet|installez le paquet]] **[[apt://gnome-device-manager|gnome-device-manager]]**
+ Utilisez [[:Gparted]].
-  * rendez-vous dans le menu **Applications -> Outils système -> Device Manager**.
-  * sélectionnez sur la partie gauche le périphérique qui vous intéresse et dans la partie droite, vous verrez l'UUID à droite de "Volume UUID"
 ==== En ligne de commande ====
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 vous renvoie quelque chose comme :
 <file>
 /dev/sda1: UUID="8bf33340-e94c-4c4c-981d-35e73f8bc65c" TYPE="ext4"
 /dev/sda2: UUID="ac56a704-260b-45f5-85ac-e1b451bb79bc" TYPE="swap"
 /dev/sda3: LABEL="Home" UUID="8244710a-5cce-49ad-8b93-a92b5d2e53a0" TYPE="ext4"
 /dev/sda4: UUID="DCF041AFF0419126" TYPE="ntfs"
 </file>
 <note important>Il peut être nécessaire de lancer ''sudo blkid -g'' puis ''sudo blkid'' pour mettre à jour le cache des UUIDs. \\
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 Ou alors, <code bash>ls -l /dev/disk/by-uuid</code>
 vous permet de connaître les droits d'accès, le propriétaire, la date et l'heure de création et, enfin, l'UUID.
 <file>total 0
 lrwxrwxrwx 1 root root 10 oct.  22 18:05 2c313d40-6bdc-4e42-917a-b04f88764aac -> ../../sdb1
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 lrwxrwxrwx 1 root root 10 oct.  22 18:05 ac56a704-260b-45f5-85ac-e1b451bb79bc -> ../../sda2
 lrwxrwxrwx 1 root root 10 oct.  22 18:05 DCF041AFF0419126 -> ../../sda4
+</file>
+On peut aussi utiliser la commande **lsblk** :
+<code bash>lsblk --fs</code>
+<file>
+sda
+├─sda1 ntfs     WIN10      6C8CA3038CA2C6C4
+├─sda2 ext4                2e5f5a06-a3c3-4df5-a2c6-00be4b836223 /
+├─sda3 ext4     Home       4bdc4735-801e-43fe-b3f1-58fd832638f5 /home
+└─sda4 ext4     DATAS      08d50cc2-9aa0-45b2-a314-5f8bee8b8714 /media/user/DATAS
 </file>
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 ===== Modifier manuellement l'UUID d'un système de fichiers =====
-Lors d'un clonage de partition, il peut être nécessaire de changer l'UUID de la nouvelle partition (il est dangereux d'avoir deux UUID identiques)
+Lors d'un clonage de partition, il peut être nécessaire de changer l'UUID de la nouvelle partition car il est dangereux d'avoir deux UUID identiques.
+Si, en effet, vous clonez un disque et que, sans changer dans le clone les UUID des partitions destinées à être montées au démarrage, vous tentez de démarrer en oubliant de débrancher le clone ou son modèle, alors vous obtiendrez un message voisin de celui-ci :
+**Kernel panic - not syncing: VFS: Unable to mount root fs on unknown-block(0,0)**
 ==== Génération du nouvel UUID ====
-Rappelez-vous que l'UUID doit être un identifiant unique et qu'il ne peut contenir que des caractères alphanumériques ([a-z], [A-Z], [0-9]) et des tirets, et doit débuter par un caractère alphanumérique.
+Rappelez-vous que l'UUID doit être un identifiant **unique**, ne peut contenir que des nombres hexadécimaux (chiffres et/ou lettres [a-f], [A-F]) et des tirets, et ne peut débuter ni finir par un tiret.
 Si vous n'avez pas besoin d'un UUID spécifique, voici un outil de génération :
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 N'oubliez pas de désactiver la Swap avant :
 <code bash>sudo swapoff -a</code>
-Si vous n'avez pas besoin d'UUID spécifique, ne mettez simplement pas l'argument -U et un UUID aléatoire sera attribué.
+puis
 <code bash>sudo mkswap -U <l'UUID desirée> /dev/<votre partition> </code>
+enfin réactivez-la :
+<code bash>sudo swapon -a</code>
+<note warning>Attention : Les fichiers /etc/initramfs-tools/conf.d/resume et /etc/fstab doivent contenir le bon uuid pour la swap ! Pensez à les modifier eux aussi !</note>
+<note warning>Attention : certains installateurs, comme celui de Debian, reformatent d'office la swap en modifiant son uuid ! Donc si vous avez une **partition** swap partagée par Ubuntu et une autre distribution, soyez en mesure, là encore, de conserver la cohérence de l'uuid et de ces deux fichiers !
+</note>
+Si vous n'avez pas besoin d'UUID spécifique, ne mettez simplement pas l'argument -U :
+<code bash>sudo mkswap /dev/<votre partition> </code>
+un UUID aléatoire sera alors attribué.
 ==== Partitions ReiserFS ====
-<code bash>sudo reiserfstune -u <l'UUID desirée> /dev/<votre partition></code>
+<code bash>sudo reiserfstune -u [UUID désirée] /dev/[votre partition]</code>
+==== Partitions Fat ====
+<code bash>sudo mlabel -N [UUID désirée] -i /dev/sd[votre partition] ::</code>
+L'UUID est constituée d'une série de 8 chiffres et lettres au format hexadécimal (1234ABCD)
 ===== Les Étiquettes, c'est mieux non ? =====
-On peut aussi attribuer une étiquette (en anglais : //label//) à chaque partition.\\   Elles sont **pratiques**, puisqu'elles permettent au gestionnaire de fichier d'afficher //DONNEES_3// au lieu de //Système de fichiers 12345678-abcd-1234-abcd-1234567890ab//. Pensez-y pour tous vos supports amovibles !\\   Elles sont **plus sûres** qu'une appellation comme /dev/sdb6 qui risque fort d'être périmée si votre bios est de ceux qui changent l'ordre des disques sans prévenir, et qui sera certainement périmée le jour où vous supprimerez sdb5.\\   Mais les étiquettes, ne sont **pas uniques**, contrairement aux UUID. Alors, pour obtenir la même fiabilité que les UUID, veillez à ceci :
+On peut aussi attribuer une étiquette (en anglais : //label//) à chaque partition.\\   Elles sont **pratiques**, puisqu'elles permettent au gestionnaire de fichier d'afficher //DONNEES_3// au lieu de //Système de fichiers 12345678-abcd-1234-abcd-1234567890ab//. Pensez-y pour tous vos supports amovibles ou internes !\\ <note warning>Pour vous éviter des tracas ultérieurs, n'y mettez ni espaces ni voyelles accentuées ni autre signe diacritique (cédille...)</note>  Elles sont **plus sûres** qu'une appellation comme /dev/sdb6 qui risque fort d'être périmée si votre bios est de ceux qui changent l'ordre des disques sans prévenir, et qui sera certainement périmée le jour où vous supprimerez sdb5. Il faut aussi savoir que dans certaines circonstances, **testdisk** ou l'éditeur de partitions de Windows remettent dans l'ordre les numéros de partitions (de sda1, 2, 4, 3 vers sda1, 2, 3, 4).\\ **Plus sûres encore** car, quand on modifie un fstab, il est beaucoup plus facile de se tromper d'uuid que de se tromper d'étiquette (cas concret : voir https://forum.kubuntu-fr.org/viewtopic.php?id=2010416).
+\\   Mais les étiquettes ne sont **pas uniques**, contrairement aux UUID. Alors, pour obtenir la même fiabilité que les UUID, veillez à ceci :
 <note importante>Il suffit d'éviter d'avoir deux partitions de même étiquette, même sur des disques différents, **même dans des pc différents**.</note>
- Par exemple, si vous avez des partitions de données sur un Samsung 500 Mo, un Seagate 1 To et un Western Digital 1 To, vous pouvez les nommer DONN-SAM500, DONN-SG-1T et DONN-WD-1T.\\ Moyennant cette simple précaution, il est pleinement fonctionnel de remplacer dans /etc/fstab\\ UUID=12345678-abcd-1234-abcd-1234567890ab\\ par\\ LABEL=DONN-SAM500.\\ Ainsi pourrez-vous brancher votre clef sur le pc d'un proche sans risquer de confondre deux différentes "DATA".
+ Par exemple, si vous avez des partitions de données sur un Samsung 500 Mo, un Seagate 1 To et un Western Digital 1 To, vous pouvez les nommer DONN-SAM500, DONN-SG-1T et DONN-WD-1T.\\ Moyennant cette simple précaution, il est pleinement fonctionnel de remplacer dans /etc/fstab\\ UUID=12345678-abcd-1234-abcd-1234567890ab\\ par\\ LABEL=DONN-SAM500\\ Ainsi pourrez-vous brancher votre disque sur un autre pc sans risquer de confondre deux différentes "DATA".
-Les étiquettes sont attribuées manuellement.\\ - La partition doit être démontée au préalable.\\ - Veillez à ne pas donner un nom de plus de 16 caractères, sinon il sera tronqué.\\ - Pour les partitions **Windows** en NTFS ou en FAT, il est conseillé de les étiqueter en majuscules car leurs minuscules seraient automatiquement affichées en **majuscules par linux**, comme //DONNÉES...//, alors que Windows continuerait d'afficher //Données...//, ce qui pourrait favoriser une fausse manipulation.\\ - Les étiquettes des partitions **Linux**, elles, peuvent comporter des minuscules, comme //Données...//
+Les étiquettes sont attribuées manuellement.\\ - Avec gparted, la partition doit être démontée au préalable, tandis qu'avec "partitionmanager" de KDE ou en ligne de commande, cela n'est pas toujours nécessaire.  \\ - Veillez, pour ext et pour reiserfs, à ne pas donner un nom de plus de 16 caractères, sinon il sera tronqué.\\ - Pour les partitions **Windows** en NTFS ou en FAT, il est conseillé de les étiqueter en majuscules car leurs minuscules seraient automatiquement affichées en **majuscules par linux**, comme //DATA...//, alors que Windows continuerait d'afficher //Data...//, ce qui pourrait favoriser une fausse manipulation ultérieure.\\ - Les étiquettes des partitions **Linux**, elles, peuvent comporter des minuscules, comme //Data...//
 ==== Renommer une partition en ligne de commande ====
 Voici un tableau qui récapitule les systèmes de fichiers les plus utilisés.\\
-On supposera qu'on travaille sur la partition ''/dev/sdb1''.\\
+On supposera qu'on travaille sur la partition **/dev/sdb1**.
 Il est parfois nécessaire d'installer un paquet supplémentaire, ce qui est indiqué dans la dernière colonne.
 ^ Système de fichiers ^ Commande à lancer ^ Commentaires ^
-|  ''Ext2,3,4''  |<code bash>sudo e2label /dev/sdb1 NouveauNom</code>  |16 caractères au maximum. \\ Il faut ensuite redémarrer ou rebrancher le disque.  |
+|  ''Ext2,3,4''  |<code bash>sudo e2label /dev/sdb1 NouveauNom</code>  |Seize caractères au maximum. \\ En ext4, le changement d'étiquette fonctionne sur une partition **montée**.  |
-|  ''Fat16,32''  |Vérification du nom courant : <code bash>mlabel -i /dev/sdb1 -s ::</code> Pour chager le label, tapez :<code bash>sudo mlabel -i /dev/sdb1 ::NouveauNom</code> (Ne pas oublier les 2 deux-points devant le nom)  |Il faut d'abord installer ''mtools''. \\ Si vous avez un message du genre :<code bash>Total number of sectors (6204) not a multiple of sectors per track (62)!
+|  ''Fat16,32''  |Vérification du nom courant : <code bash>mlabel -i /dev/sdb1 -s ::</code> Pour changer l'étiquette, tapez :<code bash>sudo mlabel -i /dev/sdb1 ::NOUVEAUNOM</code> (Ne pas oublier les 2 deux-points devant le nom)  |Il faut avoir installé **mtools**. Onze caractères au maximum ; marche même quand la partition est **montée** (mais ne sera complètement pris en compte qu'après démontage-remontage). \\ Si vous avez un message du genre : <code>Total number of sectors (6204) not a multiple of sectors per track (62)!
-Add mtools_skip_check=1 to your .mtoolsrc file to skip this test</code>Effectuez ceci :<code bash>echo mtools_skip_check=1 >> ~/.mtoolsrc</code>   |
+Add mtools_skip_check=1 to your .mtoolsrc file to skip this test</code> alors effectuez ceci : <code>echo mtools_skip_check=1 >> ~/.mtoolsrc</code>   |
-|  ''Ntfs''  |<code bash>sudo ntfslabel /dev/sdb1 NouveauNom</code> |Il faut installer ''ntfs-3g''. \\ 128 caractères maximum. |
+|  ''Ntfs''  |<code bash>sudo ntfslabel /dev/sdb1 NOUVEAUNOM</code> |La partition doit être **démontée**. \\ 128 caractères maximum. (Le paquet ntfs-3g est pré-installé). |
 |  ''Swap''  |<code bash>sudo swapoff -v /dev/sdb1 # Pour désactiver la Swap
-sudo mkswap -L "NouveauNom" /dev/sdb1
+sudo mkswap -L NouveauNom -U UUID-à-conserver /dev/sdb1
-sudo /sbin/swapon -a -v # Pour réactiver la Swap</code> | Il faut en effet désactiver la Swap puis la réactiver après renommage.  |
+sudo swapon -av # Pour réactiver la Swap</code> | Il faut en effet désactiver la Swap puis la réactiver après renommage.\\ Et pour pouvoir la réactiver, il **faut conserver** son ancien UUID, repéré **avant** grâce à <code>sudo blkid | grep swap</code>  |
-|  ''ReiserFS''  | <code bash>sudo reiserfstune -l 'NouveauNom' /dev/sdb1</code>  | 16 caractères maximum.  |
+|  ''ReiserFS''  | <code bash>sudo reiserfstune -l NouveauNom /dev/sdb1</code>  | 16 caractères maximum.  |
-|  ''XFS''  | <code bash>sudo xfs_admin -L NouveauNom /dev/sdb1</code><code bash>sudo xfs_admin -L -- /dev/sdb1</code>  | Il faut installer le paquet ''xfsprogs'' et la partition doit être démontée. \\ \\ ←Pour supprimer le label  |
+|  ''XFS''  | <code bash>sudo xfs_admin -L NouveauNom /dev/sdb1</code><code bash>sudo xfs_admin -L -- /dev/sdb1</code>  | Il faut avoir installé le paquet **xfsprogs** et la partition doit être **démontée**. \\ Ajouter une étiquette. \\ \\ Supprimer l'étiquette.  |
 ==== Renommer une partition graphiquement, avec gparted ====